Formations et ressources pour les TICE - ESPE Aix-Marseille

L’évolution d’un web statique d’information vers un web dynamique de contenus interactifs a pris la dénomination Web 2.0 grâce à l’’éditeur O’Reilly. Cette évolution a donné naissance aux réseaux sociaux et à de nouvelles formes de e-commerce et de services web, les nouveaux outils permettant de se concentrer sur le contenu qui est géré automatiquement.

Avantages :

• Tendant à supplanter les applications installées sur un ordinateur personnel, le web 2.0 offre désormais des services équivalents, avec ou sans inscription.
• Echanges et travail collaboratif

Inconvénients :

• majoritairement en anglais, sponsorisé par la publicité, risque de spam
• évolution constante, services qui disparaissent ou deviennent payants

Techniques utilisées par le Web 2.0

Ces techniques sont souvent des combinaisons de techniques plus anciennes aboutissant à des utilisations nouvelles.

• Ajax : constitué de JavaScript, CSS, DOM et XHR pour une interaction asynchrone. C’est peut-être la composante principale du Web 2.0 puisqu’il permet de construire des applications Web qui ont le comportement des logiciels de bureau.
• PHP et langages coté serveur : les langages coté serveur permettent de transformer les pages web en application et d’utiliser des services web. PHP est le plus souvent utilisé car c’est le plus simple pour les petites applications. Java et .NET sont des alternatives.
• Mashup : c’est application composite, une combinaison de bibliothèques de fonction (API) fournies par un ou plusieurs site, pour construire des services nouveaux.
  L’exemple le plus connu est la combinaison de Google Maps API avec le catalogue d’une agence immobilière qui permet aux clients de visiter de façon virtuelle un appartement et ses environs. Ou encore Zentation, mashup de Google Video et de Slideshare
  Programmer un mashup ne nécessite que du JavaScript.

Techniques collaboratives

Des standards variés ont été définis pour permettre l’échange de données et créer des réseaux sociaux :

• RSS : Au moyen d’un fichier xml, proposer l’actualité d’un site pour qu’elle soit affichier sur d’autres ou lue dans un aggrégateur sans avoir à retourner régulièrement sur le site. En détail ici...
• CMS : si les languages qui composent les CMS ne sont pas nouveaux, leur dévelopement s’inscrit parfaitement dans l’aspect collaboratif du web 2.0. Les articles peuvent être tapés en ligne par plusieurs rédacteurs, quelque fois envoyés par e-mail, le système crée les pages et permet de les retrouver. En outre, le CMS permet aux visiteurs d’ajouter des commentaires sur les articles.
• Blogs : ce qui est réellement innovant avec les blogs est que non seulement chaque personne peut maintenant jouer le rôle d’auteur ou de journaliste, mais chacune est certaine d’avoir des lecteurs, qui peuvent laisser des commentaires. le blog peut inclure un blogroll grâce à la syndication.
• Wikis : Un wiki est un site web qui est rempli par les contributions des visiteurs. Cela peut devenir une encyclopédie complète dédiée à un sujet précis ou universelle.
  Un wiki ne nécessite qu’un système de gestion de pages primaire.
• Réseaux sociaux : la notion de social networking a été largement développée dans l’article Blog et Blogosphère.
  C’est un développement autour des blog et un complément pour échanger des vidéos ou du matériel audio. Le site http://blogsmark.com par exemple, permet aux utilisateurs de désigner les sites qu’ils aiment et ainsi de les promouvoir.
• Plateformes de partage : associées aux réseaux sociaux, ces plateformes proposent la mise en ligne et à disposition de vidéos de présentations, etc.