Cet article détaille les opérations à conduire pour rendre visible sur internet un site web embarqué sur un automate.
De nombreux automates utilisés dans les lycées techniques sont munis d’une interface réseau. On peut donc les consulter à distance, et prendre ainsi connaissance de valeurs physiques que l’automate mesure par le biais de ses capteurs. On peut aussi commander à distance certaines opérations. Pour se connecter à l’automate , un simple ordinateur équipé d’un navigateur comme internet explorer suffit , l’automate agit comme un serveur web. Il arrive que pour des raisons pédagogiques ou techniques , on souhaite se connecter à l’automate depuis internet et non plus seulement depuis le réseau interne de l’établissement. On se place dans le cas d’un lycée qui est relié à internet via le réseau régional.
première opération : relier la prise réseau à la DMZ .
Un réseau d’établissement est en général divisé en plusieurs sous réseaux : le réseau administratif, le réseau pédagogique, et le réseau DMZ. qui seul est accessible depuis internet . Ces trois réseaux sont interconnectés par le serveur Amon. Chaque prise du réseau est reliée à un port d’un switch . Chaque port du switch est déclaré appartenir à l’un des réseaux précedemment définis . Le premier travail sera donc de configurer le switch pour que le port auquel est relié l’automate appartienne au réseau DMZ . Cette opération nécessite la connaissance du mot de passe d’administration des switch. Ce mot de passe a été normalement communiqué à l’établissement par la société qui a installé les switches.
deuxième opération : donner à la carte réseau de l’automate une configuration ip compatible avec la DMZ . Il ne faudra pas oublier d’indiquer la passerelle qui est l’adresse IP de la carte réseau du serveur Amon reliéee au réseau DMZ . L’adresse ip de la carte réseau de l’automate va être par exemple quelque chose du genre 10.104.24.5
troisième opération : s’adresser au point acar dont dépend l’établissement .
- Le point acar va d’abord demander une adresse ip publique à la société qui gère le réseau régional c’est à dire France Télécom. Pour que l’équipement soit accessible depuis internet , il faut une adresse ip publique . Par exemple 195.220.64.198
- Le point acar va aussi demander une inscription DNS sur les serveurs DNS académiques pour que 195.220.64.98 corresponde à bancecs.lyc-gillesdegennes.ac-aix-marseille.fr, par exemple
- Le point acar configure le serveur amon et France télécom configure ses serveurs pour que la requête d’un internaute qui tape dans son navigateur http://bancecs.lyc-gillesdegennes.a... aboutisse à la machine d’adresse ip 10.104.24.5, c’est à dire l’automate .
Ces trois opérations suffisent dans les cas où le serveur web a un fonctionnement standard . Il arrive cependant que le serveur web ait un fonctionnement particulier, par exemple le serveur en plus du port 80 utilise d’autres ports pour communiquer . Auquel cas , la mise sur internet du site deviendra plus difficile et nécessitera des opérations complémentaires.