Lors d’une réunion organisée par la SDTICE, 27 correspondants C2i© niveau 2 « enseignant » se sont retrouvés pour travailler sur cette donnée nouvelle : la place du C2i2e dans le cahier des charges.
Parmi les questions à l’ordre du jour : comment lire ce nouveau texte et ses implications sur les plans de formation ; quelles relations entre le C2i2e et les 9 autres compétences ; la place de la validation des compétences du certificat dans le cursus année de stage ; 1ière et 2ième année de prise de fonction ; partager ses pratiques d’évaluation ; comment outiller le processus formation-évaluation-certification ? Le sujet de la formation continue au C2i2e a également été abordé.
Quelques éléments ressortent de cette réunion :
« Maîtriser les technologies de l’information et de la communication » Cette compétence (compétence 8) est introduite dans le journal officiel par ce paragraphe :
« Tout professeur est concerné par l’usage des outils propres à ces technologies et leur intégration dans les pratiques pédagogiques. Au sortir de sa formation professionnelle il doit avoir les compétences d’usage et de maîtrise raisonnée des technologies de l’information et de la communication dans sa pratique professionnelle. Les connaissances et les capacités attendues sont celles du certificat informatique et internet de niveau 2 « enseignant », requis en fin de formation professionnelle. Il est intégré au dossier de compétences du professeur stagiaire. »
Après discussion, il est apparu qu’il faut prendre « raisonnablement » le texte de manière littérale : le C2i2e est requis en fin de formation professionnelle et intégré au dossier de compétences du stagiaire. Ceci ne doit pas conduire à une attitude figée qui pourrait dénaturer le certificat ; si on le prend de manière dynamique, on peut alors dire que de manière raisonnable on tendra vers le maximum de délivrance, mais qu’il est utile pour ceux des stagiaires qui ne n’en rempliraient pas les conditions d’inclure dans leur dossier une attestation des compétences acquises et d’indiquer le niveau de satisfaction du travail réalisé par eux, en termes de progression et d’évolution potentielle. Cette attestation, dans les meilleurs cas, vaudrait pour validation de la compétence 8, tout en stipulant qu’une formation complémentaire devrait être suivie en T1.
Le CREAD, par l’intermédiaire de Catherine Loisy, a fait part des derniers éléments de son rapport sur la phase de généralisation 2005-2006, et annoncé que cette année son travail consisterait essentiellement en des interviews à réaliser dans un IUFM.
A partir de la présentation d’un dispositif numérique d’accompagnement du dispositif « formation évaluation certification » il est ressorti que le travail d’outillage réalisé dans les IUFM à propos du C2i2e pourrait² avoir un impact sur la conception du dossier de compétences, en se gardant évidemment de toute tentation de transposition mécanique. Dans la même séance, il a été souhaité que l’on aille vers l’élaboration de recommandations pour un cahier des charges de dispositif numérique efficient.
Un premier travail de réflexion sur l’évaluation des compétences professionnelles à partir d’un exemple concret a paru fructueux ; il s’est agit de confronter les idées à l’étude d’un objet commun, en l’occurrence un des vidéogrammes publié sur Educnet. Là dessus, comme sur d’autres thèmes, la nécessiter de mutualisation a été fortement exprimée par les participants.
Le groupe d’experts (qui a élaboré le référentiel et le document d’accompagnement), présent à cette réunion s’est emparé de l’ensemble des travaux, notamment, dès sa réunion du 7 février pour aller plus loin sur la mise au point d’une modalité efficiente, mais pas d’un modèle, d’analyse d’une situation professionnelle.