Formations et ressources pour les TICE - ESPE Aix-Marseille
FAQ
FAQ
Réponses à des questions posées par des
enseignants au cours des stages B2i
Le professeur doit-il toujours valider une
compétence
après que l’élève a fait la demande à
travers le logiciel GIBII ?
Non. Le logiciel GIBII permet aux
enseignants (s’ils ont des droits de professeurs-administrateurs) de
valider les items sans demande préalable . Cette
possibilité est utile dans tous les cas où le professeur
a été en mesure d’observer que l’élève
avait effectivement la compétence . Par exemple, certaines
disciplines comme l’ ISI en lycée technique utilisent
l’informatique pratiquement à chaque séance et
l’observation est alors facile. Dans d’autres cas, le professeur a
demandé la production d’un document numérique à
l’occasion d’un TPE ou d’un exposé . Si le professeur juge la
production acceptable , il peut pour simplifier la
procédure valider les items concernés sans demande
préalable de l’élève.
Le
document
d’appui B2i (document officiel) donne des pistes pour valider.
Comment faire si les élèves
travaillent à deux
sur un même poste informatique pour savoir lequel des deux a la
compétence ?
On est dans le cas où
l’enseignant n’est pas sûr que l’élève ait la
compétence. L’élève doit alors justifier .
Il peut le faire en demandant la validation de l’item à travers
le logiciel GIBII et en expliquant de façon pertinente
dans le message , les détails de la procédure qu’il
emploie . C’est une façon de procéder mais ce n’est pas
la seule. On peut concevoir qu’un document déposé dans le
casier du prof ou transmis par la messagerie ou même une simple
explication verbale dans certains cas , soient des preuves
suffisantes.
Cependant l’intérêt de la demande préalable de
l’elève à travers le logiciel est qu’elle favorise la
démarche pédagogique consistant à rendre
l’élève acteur de sa propre formation.
Certains travaux conduits en dehors d’une
activité de classe
peuvent-ils donner lieu à validation ?
Oui, on citera par exemple les
participations à un journal scolaire, les publications sur le
site web de l’établissement à l’occasion d’une
manifestation particulière, voyage ou rencontre sportive dans le
cas de l’ AS.
Les items optionnels en lycée rentrent-ils
en ligne de
compte pour la délivrance de l’attestation ?
Oui. Le B2i lycée comporte
31 items dont 5 optionnels .L’attestation est délivrée
lorsque sont validés en dehors des items optionnels 80 % des
items, et au moins la moitié des items de chacun des domaines. (
Arrêté du 18 décembre 2007 ) . Donc il faut que
21 items ( 26 x 0,80) non optionnels soient validés
. Il faut en outre que la moitié au moins des items de chaque
domaine soient validés et c’est là que les items
optionnels vont compter.
Des personnels non enseignants ont-ils le droit de
valider les
items ?
Non, c’est de la responsabilité
des enseignants. Tenir compte du fait que les Documentalistes et
les CPE sont des enseignants et qu’à ce titre ils
peuvent valider .
Est-il obligatoire pour les professeurs de
participer à la
validation du B2i ?
Participer à la validation, ce
n’est pas obligatoire mais à la mise en place oui. La mission de
validation des compétences et de délivrance de
l’attestation est confiée à l’établissement donc
par voie de conséquence à l’équipe
pédagogique pour ce qui concerne la validation. C’est une
mission de même nature que celle qui consiste à traiter le
programme de sa discipline. Ceci dit chaque établissement garde
une certaine liberté dans la mise en place du b2i et il se peut
que certains enseignants soient amenés à valider plus que
d’autres pour des raisons locales. Même si un enseignant ne
participe pas effectivement à la validation car ses
collègues ont pris en charge ce travail, c’est sa mission de
s’intéresser à la mise en place du b2i dans les classes
où il enseigne, et de participer à l’information des
élèves.
Jusqu’à présent , je ne pratiquais
pas
d’activités informatiques avec mes élèves, dois-je
inventer des séquences spéciales pour valider le B2i ?
Non , on ne doit pas inventer de
séquences "spéciales" destinées à valider
des items du B2i. L’usage de l’outil informatique doit être
pertinent dans le cadre disciplinaire et vous gardez votre
liberté pédagogique d’utiliser ou non, tel ou tel
outil pour traiter le programme. Cela dit, si l’informatique a
désormais largement pénétré toutes les
disciplines , c’est probalement dû au fait que d’autres
pédagogues que vous, y trouvent de l’intérêt.
Je vous engage à prendre connaissance de ce qui se fait dans
votre discipline , en consultant
les
banques d’usages.
Je ne me sens pas assez compétent : comment
faire pour me
former ?
- On peut s’inscrire aux formations individuelles du plan
académique de formation (PAF).
La campagne d’inscription individuelle dure en général de
juin à septembre .
- L’établissement peut demander une formation collective
d"établissement inscrite dans le paf . Ces formations sont
en général contractualisables , ce qui permet d’adapter
le contenu exact de la formation aux besoins des stagiaires. La
campagne des inscriptions collectives s’étale de septembre
à fin janvier . La demande doit
concerner un groupe de stagiaires au moins égal à
10. La formation se fait dans l’établissement mais les
stagiaires peuvent venir des établissements voisins.
- Un établissement peut aussi demander une formation
négociée sur un sujet précis non inscrit dans le
paf.
- Il existe aussi des formations en ligne, qu’on peut faire chez
soi, par exemple ciimes .
- Signalons que certains établissements mettent en place des
plans de formations internes où les enseignants ayant des
compétences informatiques forment leurs collègues .
Ne pourrait-on pas organiser des cours
spécifiques B2i
à l’issue desquels on pourrait délivrer l’attestation ?
Cela n’est pas préconisé
par les textes car cela reviendrait à doubler l’enseignement de
technologie en collège . Si on examine le programme de
technologie du collège (voir le
projet
du nouveau programme mis en consultation auprès des
professeurs), on se rend compte qu’un grand nombre de
compétences informatiques seront acquises par le
biais de l’enseignement de technologie. Dans cette optique, on ne
voit pas pourquoi il y aurait des cours spécifiques B2i.
La validation du B2i entraînant un travail
supplémentaire , ne serait-il pas normal que ce travail soit
rétribué par des heures supplémentaires ?
Le service que doit un enseignant est
calculé en fonction du nombre d’heures d’enseignement en
présence d’élèves (15h ou 18h selon le statut.).
L’activité de validation des items au même titre que la
correction des copies est une activité qui ne peut donner
lieu à des heures supplémentaires.
Par contre, pour mettre en place le
B2i, un établissement peut décider de
rémunérer certains enseignants en contrepartie du temps
passé à informer ou à former leurs
collègues ou les élèves sur l’existence du B2i ou
la manipulation de GIBII par exemple..
Faut-il systématiquement refuser la
validation de
l’item lorsque l’élève n’a pas justifié de
façon suffisante sa compétence dans GIBII ?
Ce qu’il y a de sûr, c’est qu’on
ne peut pas valider l’item. Donc, il nous reste la possibilité
de ne pas répondre ou de refuser. On se place dans le cas,
où le nombre de validations nécessaires pour qu’un item
soit acquis est de une unité. Ce paramètre est à
régler par l’administrateur GIBII. Ce nombre de validations est
en réalité la différence entre le nombre d’accords
et le nombre de refus.
Dans le cas où on refuse cela
peut devenir très pénalisant pour
l’élève, car il faudra que deux autres professeurs
donnent leur accord pour que l’item soit acquis . D’autre part, la
demande de l’élève est bloquée et
l’élève n’a plus la possibilité de mieux
argumenter sa demande.
Par contre si aucun enseignant ne
répond dans un délai de 15 jours par défaut
(paramètre à régler par l’administrateur),
la demande est effacée et l’élève peut la
refaire en essayant de mieux la formuler. En résumé, je
préconise de ne pas refuser systématiquement mais
plutôt de ne pas répondre via GIBII.. Ce qui
n’empêche pas de dialoguer avec l’élève et de
lui dire verbalement pourquoi on n’a pas répondu favorablement
à sa demande.
Beaucoup d’élèves n’ont pas
d’ordinateur chez eux . Le fait d’utiliser
l’outil informatique à l’école n’aggrave-t-il pas les
inégalités
sociales ?
C’est justement parce que certains
n’ont pas d’outils informatiques
chez eux qu’il faut en faire à l’école. Souvenons nous
d’une objection faite à Jules Ferry par des opposants à
la création de l’école publique : les pauvres n’ont pas
d’argent pour acheter le journal ou des livres , pourquoi faudrait-il
qu’on leur apprenne à lire ? Heureusement que Jules ferry ne les
a pas écoutés !
J’hésite à conduire une
activité informatique lorsque il n’ y a pas assez de postes
informatiques.
Il y a plusieurs solutions mais qui
dépendent d’une concertation avec les collègues et
l’équipe administrative de l’établissement. . De ce point
de vue chaque établissement a sa spécificité. Une
solution qui est souvent mise en oeuvre , c’est de s’entendre
avec l’enseignant documentaliste et d’ envoyer quelques
élèves faire une recherche au CDI . Ce qui
permettra par la même occasion au documentaliste de valider
éventuellement certains items.
autres foires aux questions :
académie de Grenoble
Lycée Chateaubriand de Rome